À propos de l’Observatoire des Villes Vertes
Qui sommes-nous ?
L’Union Nationale des Entreprises du Paysage et Hortis, organisation rassemblant les responsables d’espaces nature en ville, ont décidé de s’associer pour créer l’Observatoire des villes vertes. À l’heure de la « ville sensible », nouveau paradigme urbain au sein duquel le végétal est appelé à jouer un rôle croissant, l’Observatoire des villes vertes a pour vocation de :
- développer la réflexion sur les perspectives de la ville verte en France
- détecter les signaux faibles en donnant à voir les innovations et les pratiques qui renouvellent les approches du vert en ville
- promouvoir le foisonnement d’initiatives végétales en milieu urbain
Depuis 2014, l’Observatoire des villes vertes réalise, sur un rythme semestriel, des études thématiques basées sur un panel de 25 villes françaises de taille moyenne à grande, en pointe sur le végétal.
En parallèle, il mène des enquêtes d’opinion sur le vert en ville auprès de la population.
Enfin, il étudie les 50 plus grandes villes de France pour publier tous les 3 ans le Palmarès des villes vertes de France. La dernière édition date de février 2020.
LES MEMBRES FONDATEURS
L’Unep est la seule organisation professionnelle représentative des 30 050 entreprises du paysage reconnue par les pouvoirs publics. Ses missions consistent à défendre et promouvoir les intérêts de la profession, et à informer et aider ses adhérents (74 % d’entre eux ont moins de 10 salariés) dans leur vie d’entrepreneur.
Son organisation en unions régionales lui permet d’entretenir des relations de proximité avec ses adhérents. Les engagements de service de l’Unep sont certifiés selon le référentiel Quali’OP depuis 2006 ; en 2014, l’Unep obtient le niveau confirmé de l’évaluation Afaq 26000 (RSE).
L’Unep a été reconnue partenaire « Engagé pour la nature » par l’Office Français de la Biodiversité en 2021
Hortis représente les responsables d’espaces nature en ville de toute la France. Ce réseau s’est développé depuis plus de 80 ans autour d’un double objectif : réunir des professionnels qui puissent échanger, capitaliser, s’entraider dans leurs diverses problématiques et participer aux nécessaires réflexions sur la place et le rôle du végétal en ville au sein de l’ensemble de la filière et des divers acteurs institutionnels et associatifs dont les travaux concourent à cette finalité. Forte d’une expertise reconnue et attestée par de nombreuses productions (colloques, dossiers thématiques, participations rédactionnelles, interventions régulières dans des congrès, des salons…), Hortis est depuis plusieurs années un acteur incontournable dans le monde du paysage, de l’horticulture et de ce qu’il est convenu d’appeler la nature en ville.
Le panel de l’observatoire des villes vertes
Plusieurs fois par an, l’Observatoire des villes vertes interroge un panel de 44 villes françaises par enquête en moyenne en pointe sur le végétal et pour la plupart, adhérentes au réseau Hortis : Amiens, Angers, Argenteuil, Bagnolet, Besançon, Bordeaux, Bouaye, Bourges, Brest, Briollay, Brive-la-Gaillarde, Caen, Caen-la-Mer, Cognac, Créteil, Dijon, Dinard, Grenoble, Huningue, Le Havre, Limoges, Marseille, Martigues, Metz, Montigny-lès-Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Nîmes, Orléans, Paris, Perpignan, Poitiers, Reims, Rennes, Royan, Saint-Brieuc, Seyssinet-Pariset, Toulon, Tourcoing, Tours, Vichy, Vitry-sur-Seine.
Le manifeste de l’observatoire des villes vertes pour une ville végétale et durable
Juin 2015 – 6 mois avant la COP 21 de Paris
Si le XXIe siècle ne devait retenir qu’un seul défi, ce serait celui du climat.
L’Unep – Les Entreprises du Paysage et l’ensemble des acteurs français du paysage, réunis au sein de l’Observatoire des Villes Vertes souhaitent interpeller les élus et décideurs publics aux niveaux local, national et international, sur le potentiel largement inexploité du végétal et des jardins pour lutter contre le réchauffement climatique.
À l’heure où plus de la moitié de la population mondiale est constituée de citadins, les espaces de nature en ville ont un rôle déterminant à jouer pour atténuer les effets du réchauffement planétaire ! En l’intégrant de façon systématique dans les aménagements urbains, le végétal est à même d’apporter une solution concrète aux principaux enjeux climatiques.
À l’échéance 2060-2100, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat (GIEC) prévoit une augmentation moyenne de la température terrestre de 4°C. De quoi multiplier les épisodes caniculaires dans la plupart des villes du globe…
Parcs, promenades plantées, murs et toitures végétales : les végétaux jouent le rôle de « climatiseurs urbains ». Généralisons-les pour abaisser la température et recréer des « ilots de fraîcheur » en ville !
Le réchauffement climatique a doublé les risques d’épisodes de pluies extrêmes à la fin du XXe siècle. Or l’étalement urbain a pour effet d’imperméabiliser les sols, ce qui empêche l’eau de ruisseler et favorise les inondations.
Les végétaux contribuent au cycle naturel de l’eau. Créons des aménagements paysagers en ville pour éviter l’érosion et accroître les surfaces de sol « perméables ». Développons des bassins de rétention qui limiteront les risques d’inondations !
Les émissions de gaz à effet de serre explosent. L’humanité a rejeté 40 milliards de tonnes de CO2 en 2013, alors que la biosphère ne peut en absorber que 10… Le phénomène est particulièrement concentré en ville, où le trafic et les activités humaines tendent à multiplier les rejets de particules, créant des « pics de pollution ».
Les arbres ont la capacité de piéger les gaz à effet de serre : 1 m3 de bois peut stocker 1 tonne de CO2. Dans le même temps, ils filtrent les particules polluantes. Pour améliorer la qualité de l’air, suivons l’exemple des villes pionnières qui ont adopté le réflexe « 1 habitant = 1 arbre » !
22 000 espèces animales et végétales sont menacées d’extinction dans le monde, en grande partie à cause du dérèglement climatique. La France figure parmi les 10 pays qui en hébergent le plus grand nombre. Or les parcs et même les sols des jardins et espaces verts sont des réservoirs de biodiversité qui constituent un refuge pour la faune et la flore.
L’espace urbain ne doit pas être un obstacle à la mobilité des espèces : déployons de nouvelles trames vertes et bleues, gérées sans pesticides, pour maintenir une faune et une flore riches en ville et créer des continuités écologiques !
Les entreprises, collectivités et ménages français produisent chaque année 10 millions de tonnes de déchets végétaux. Ces résidus de tontes ou d’élagages pourraient être compostés pour produire de l’engrais, réutilisés en paillages… ou revalorisés pour produire de l’énergie sous forme de biomasse.
Privilégions les circuits-courts et revalorisons les déchets verts à l’échelle locale !
L’investissement en faveur des espaces verts ne représente qu’1 % du budget des villes Françaises en moyenne. Comment nos cités comptent-elles répondre à l’enjeu climatique dans ces conditions ?
La communauté internationale va se réunir en décembre à Paris, pour la COP21 : le sommet climatique, où des objectifs planétaires vont être fixés afin de limiter le réchauffement à 2°C, et tenter d’en atténuer les effets.
Mesdames et messieurs les représentant(e)s de la Terre, n’oubliez pas le rôle essentiel du végétal dans l’agenda des solutions climat !
Mesdames et messieurs les élu(e)s de France, aidez-nous à préserver les villes des effets du réchauffement climatique grâce aux jardins et espaces verts !
Végétalisons nos villes, nos toits, nos murs, nos espaces oubliés. Réintroduisons de la biodiversité en ville en limitant l’utilisation des pesticides. Plantons un arbre par habitant.
En un mot : donnons corps à la « ville végétale » de demain, bioclimatique et durable !
Catherine Muller
Présidente de l’Union Nationale des Entreprises du Paysage (2014-2020)
Emmanuel Mony
Président de l’ELCA – EuropeanLandscapeContractors (2010-2019)
Jean-Pierre Guéneau
Président d’Hortis– les responsables d’Espaces Nature en Ville (2014-2020)
Patricia Savin
Présidente de l’Association Orée – Entreprises, Territoires et Environnement
Christophe Béchu
Président de Plante et Cité, Maire d’Angers (depuis 2014), Sénateur de Maine-et-Loire (2011-2017)
François de Mazière
Maire de Versailles (depuis 2008), Député et Président du groupe jardin, horticulture et paysage de l’Assemblée Nationale(2012 à 2017).
Portée médiatique de l’Observatoire des villes vertes
L’Observatoire des villes vertes promeut l’action des villes en matière de nature en ville dans les médias. Depuis sa création en 2015, l’Observatoire des villes vertes s’est imposé comme principale ressource d’information sur la transformation des villes par le végétal. De nombreux médias se font l’échos des enseignements de ses études sur les politiques de végétalisation, de ses enquêtes d’opinion et de ses classements.
- En moyenne, chaque semaine, 2 à 3 médias français relaient les résultats des études menées par l’Observatoire des villes vertes pour documenter l’essor des politiques publiques en matière de végétal en ville.
- Chacune des éditions du Palmarès des villes les plus vertes de France fait l’objet d’en moyenne 250 articles dans les médias tant spécialisés que généralistes, qui décryptent le classement et les politiques publiques des villes les plus exemplaires en matière de végétalisation de l’espace urbain.